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La « Shadow banking » est vectrice d’un risque élevé pour la stabilité financière mondiale, en raison d’une hausse importante et incontrôlable de la dette cachée

Banques et bourses · 05/01/2023 à 10:39
Dans un contexte mondial de surendettement et de resserrement monétaire, l’expansion rapide de la « Shadow Banking », est source de préoccupation pour les régulateurs des pays avancés. En substance, avec une dette cachée de 97 000 billions de dollars, la BRI s’inquiète de la survenance d’une crise systémique mondiale.
Dans un contexte mondial de surendettement et de resserrement monétaire, l’expansion rapide de la « Shadow Banking », est source de préoccupation pour les régulateurs des pays avancés. En substance, avec une dette cachée de 97 000 billions de dollars, la BRI s’inquiète de la survenance d’une crise systémique mondiale.
Au constat, « la shadow banking » occupe un poids de plus en plus croissant dans l’équilibre financier mondial, soit 3 fois la valeur du commerce mondiale estimée à 29 000 milliards de dollars, et plus du PIB mondial soit 96 000 milliards de dollars.
A l’analyse, les flux de transactions dans la « shadow banking » impliquent des montants colossaux, (supérieurs au PIB mondial) échappant à tout contrôle réglementaire. En sus, l’interdépendance des acteurs est susceptible d’induire un risque de crise systémique en cas de défaillance d’un des acteurs. In fine, une crise de liquidité survenant sur un marché spéculatif pourrait déstabiliser la sphère financière et par ricochet, la sphère réelle.
En termes de perspectives, il y’a lieu de réglementer le « shadow banking » et encadrer la progression de la dette cachée afin d’éviter une crise financière mondiale similaire à la crise des subprimes.
Source: CIEF

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