CIEF

cief@tresor.gouv.ci
Contactez la cellule au +225 27 20 25 38 20

L’anticipation d’une possible inflation déséquilibre le marché boursier mondial

Banques et bourses · 28/07/2021 à 18:13
L’inflation sur le marché boursier peut venir de 4 raisons : l’inflation par la demande, l’inflation par les couts, les politiques monétaires et l’inflation structurelle.
3 mars 2021

En règle générale, l’inflation apparait positive pour les marchés financiers. Les facturations des entreprises suivent la hausse des prix, ce qui augmente leur chiffre d’affaires et fait monter leurs cours en bourse. Mais, est-il toujours important de souhaiter une inflation ? la réponse à cette interrogation conduit à la description des sources de l’inflation sur un marché financier et boursier.
L’inflation sur le marché boursier peut venir de 4 raisons : l’inflation par la demande, l’inflation par les couts, les politiques monétaires et l’inflation structurelle. A l’analyse de la situation qui prévaut sur le marché boursier actuel, les 2 derniers cas sont à retenir (les politiques monétaires et l’inflation structurelle) vu l’architecture des économies mondiales. Dans une perspective de soutenir l’économie les banques centrales souhaitent mettre le compteur des taux d’intérêt à zéro ce qui pourrait augmenter la vitesse de circulation monétaire et donc engendrer une hyper inflation. En effet, la création excessive de la monnaie et le déséquilibre économique entraine une anticipation chez les investisseurs. L’anticipation sur Cette hyper inflation, pousse les détenteurs de titres à s’en débarrasser. Les cours baissent, les indices sont frappés d’une incertitude financière. On peut à cet effet observer le recul de certaines places boursières.

INDICES BOURSIER PERTE EN % DU 25 FEVRIER 2021
NASDAQ 1,35 %
DOW JONES 0,53%
EURO STOXX 0,34%
S&P-500 0,89%
CAC 40 0,24%

Nonobstant toutes les anomalie financières et économiques observées, l’économie a commencé à remonter la pente. Les indicateurs montrent des signes précurseurs positifs d’une nouvelle normalité bien différente. Il est toutefois encore tôt et il est presque impossible de savoir de quoi sera faite cette nouvelle normalité.
Même en faisant abstraction du risque de la seconde vague, il nous semble que la nette reprise des marchés boursiers observée jusqu’au 15 juin 2020 ensuite début janvier 2020 est survenue trop vite, trop tôt. Les marchés boursiers, comme la société en général, devront s’adapter.
Les économies rouvrent, la société s’adapte et une certaine euphorie règne en ces premiers jours vers un retour à la normale. Toutefois, nous croyons que le comportement et la confiance des consommateurs, des entreprises et des Investisseurs ne seront pas sans porter de séquelles. On peut s’attendre à une Baisse de la consommation, à une plus grande aversion au risque, à une hausse de l’épargne et à un recul de l’investissement des entreprises.
Source: CIEF

Autres ALERTES

La Chine envisage une redynamisation de son économie via une politique conjoncturelle contracyclique basée sur un policy mix convergent

La revitalisation de l'économie chinoise, " suite au choc de la résurgence de la COVID 19", est une priorité stratégique pour la Chine. En substance, lors de la Conférence du Comité central du PCC sur le travail économique, tenue à Beijing le 15 au 16 décembre 2022, une politique conjoncturelle contracyclique ayant pour socle la relance de la demande intérieure en Chine a été préconisée.

Environnement et Perspective Macroéconomique · 05/01/2023 à 10:42

La « Shadow banking » est vectrice d’un risque élevé pour la stabilité financière mondiale, en raison d’une hausse importante et incontrôlable de la dette cachée

Dans un contexte mondial de surendettement et de resserrement monétaire, l’expansion rapide de la « Shadow Banking », est source de préoccupation pour les régulateurs des pays avancés. En substance, avec une dette cachée de 97 000 billions de dollars, la BRI s’inquiète de la survenance d’une crise systémique mondiale.

Banques et bourses · 05/01/2023 à 10:39

La BAD milite pour une réduction des gaps de financement vert entre pays développés et pays du tiers monde, afin d’atténuer les conséquences des chocs climatiques sur les économies africaines

La conjoncture internationale acte un paradoxe dans la répartition des ressources financières affectées à la lutte contre le changement climatique. En effet, le financement de l’action climatique favorise les pays les plus résilients (pays développés) au détriment des pays les plus vulnérables (pays à faible revenu), en l’occurrence les économies africaines.

Environnement et Perspective Macroéconomique · 27/12/2022 à 09:10

La FED doit procéder à un arbitrage entre une politique agressive de désinflation et une récession économique dévastatrice

Au cœur de la politique de désinflation menée par la FED, réside une politique monétaire restrictive agressive. Au constat, cette politique comporte des risques sous- jacents de récession économique. De plus, la soutenabilité de cette politique de la FED est remise en cause.

Banques et bourses · 27/12/2022 à 09:08

Le paradoxe du projet d’accord de la COP 27 sur les énergies fossiles, vis-à-vis de l’Afrique

Des experts incitent les pays africains à la vigilance face au projet d’accord de la COP 27. En effet, tandis que la COP 27 pousse l’Afrique à ne pas exploiter ses combustibles fossiles, l’OPEP incite ses membres à produire plus de pétrole.

Environnement et Perspective Macroéconomique · 19/12/2022 à 10:16