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ZLECAF : mythe ou réalité ?

Environnement et Perspective Macroéconomique · 23/03/2021 à 08:18
Longtemps reportée pour besoin d’ajustement structurel, la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAF) est entrée en vigueur ce 1er janvier 2021.
Longtemps reportée pour besoin d’ajustement structurel, la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (ZLECAF) est entrée en vigueur ce 1er janvier 2021.
Elle représente selon la Banque Africaine de Développement (BAD), la plus grande zone de libre-échange du monde et est susceptible de transformer le continent grâce à son marché potentiel de 1,2 milliard de personnes et son PIB combiné d’environ 3 000 milliards de dollars américains pour les 54 États membres de l’Union Africaine. Pourtant, selon les données de l’Organisation Mondiale du Commerce, la part de de l’Afrique dans les échanges mondiaux est à moins de 1%.
Toutefois, on constate que la plupart des pays ayant ratifié l’accord ne disposent pas des procédures douanières et des infrastructures nécessaires pour faciliter le libre-échange alors que la mise en place effective de cette zone pourrait être un tremplin pour l’économie Africaine surtout avec la présence du coronavirus.
Pour rappel, au début de la crise la plupart des pays industrialisés durement touchés par l’épidémie, ont été contraint de fermer leurs frontières cessant toutes transactions avec les pays en voie de développement ralentissant ainsi leur économie.
La ZLECAF permettrait de booster la transformation locale, donc l’industrialisation par la même occasion et faire émerger une nouvelle puissance : l’Afrique.
Il faudrait donc que tous les pays Africains fassent le nécessaire pour que la zone de libre-échange soit opérationnelle à court terme. Pour ce faire, il faudrait veiller à supprimer les barrières tarifaires et non tarifaires, harmoniser les systèmes de paiements régionaux, développer les infrastructures routières, harmoniser les monnaies et stabiliser le taux de change.
Source: CIEF

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